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Affichage des articles du mai, 2019

Crépuscule

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Crépuscule.   A la saint Michel, j’enterre un éclat d’étoile, Au pied d’un chêne roux, au feuillage automnal. Pendant que les âmes sensibles et naïves, Attendent, que leur crépuscule les captive.   Ciel du soir déclinant, des rois et des dieux. Pour les peuples perdus, au chevet de leurs cieux. Cathédrale en feu, un crépuscule d’Eden.  Rouge sang, rouge de guerre pour un seul règne.  La forêt de mes peurs, ombres de mes détresses, Loin des prairies vertes de vos pieuses promesses,   Laisse passé le jour à chacun de mes pas, Vers le chêne roux, gardien de mon « au delà ».  A la saint Michel, je pose un éclat d’étoile, Sur le front d’un prince roux,  au pouvoir martial.  Chef guerrier de mes batailles crépusculaires. Ne suis-je pas le roi de ma vie éphémère ?  Nos princes, nos saints ne sont ils pas les vicaires, De nos gloires, nos défaites et nos misères ?  Dieux et démons sont des pantins en bois de chêne, Marionnettes de nos injustes

Mon île

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Mon île  Sur mon île livrée, aux marées et tourments, J’erre d’ombre en ombre, captif de l’océan.  Bourrasques et ouragans d’amères écumes, Offrent en holocauste mon cœur à la lune.   Je crie aux étoiles qui ne m’entendent pas. Je murmure au ciel azur, qui ne me voit pas. Je scrute l’abîme abyssal et mystérieux, Là où sombre tout matelot aventureux. Loin des villes purgatoires de la survie, De ces ports où charme et amour se négocient. Loin de tous ces destins écrits et planifiés, Des assemblées de pirates et flibustiers.   Sur mon île livrée, aux marées et tourments, J’erre d’ombre en ombre, captif de l’océan.  Bourrasques et ouragans d’amères écumes, Offrent en holocauste mon cœur à la lune.  Entourée de rivages inhospitaliers, Et mon exil n’en devient que plus familier. Dans mon ancien monde où les oiseaux sont en cage ;  N’est ce pas mon retour qui serait un naufrage ?   Là où les témoins de la vie sont momifiés, Je n’ai plus