Mer
Mer
Eau bénite de tant de vie,
Elle m’invite au vaste voyage.
Comme muse de poésie.
Sans aucune pudeur, ni âge.
Une douce écume au ciel pend.
Sa robe brodée de soleil.
Sous les astres du firmament
L’amertume se fait, de miel.
Le crépuscule rend hommage
À la mer et au vieux marin.
Où les songes sont des nuages.
Neptune trace nos destins.
Les doux clapotis murmurants,
Effluves de l’iode en prémices,
Trahissent les désirs galants,
D’intrigants et sombres abysses.
Intrigue et tumulte d’écume,
La mer maitresse de ces lieux,
Trempe en mon coeur, sa blanche plume
Et dessine mes nouveaux cieux.
Vers lesquels se gonflent mes voiles.
Pour disparaitre dans la brume.
Quittant les sirènes vénales,
Qui m’ont charmé au clair de lune.
L’eau bénite de tant de vie
M’invite à mon dernier voyage.
Sans un geste pour un oubli.
Un adieu, plutôt qu’un naufrage.
Christian Castelli
Plume de Singevert
Commentaires
Enregistrer un commentaire