Ocre
Ocre
De ses dents en ocre la montagne sourit,
A cet inconnu venu d’un lointain pays.
Partageant la poussière de ses longs voyages,
A la douce
coquetterie du paysage.
Provence frivole en ombres et en lumières,
Séduit l’artiste qui
perd les bonnes manières.
La cigale entonne un chaleureux chant d’ivresse,
Qui égare le peintre en géniale allégresse.
Ocre poudre de soleil, pollen de la terre,
Sur toile de lin, le chef d’œuvre qu’il espère.
Ocre, rouge des gouffres d’un cœur vagabond,
Qui s’égare au bon grés du mistral polisson.
Toutes les muses ne descendent pas des cieux,
Certaines naissent d’un enfer impétueux.
Où l’illusion de belles chimères voraces,
Fige l’artiste, comme la statue du vieil Orace.
Ce poète obstiné qui écoutait les pierres,
Chanter en silence, les échos de carrière.
Scripte particulier de fabuleuses fables
Que le mistral a changé en statue de sable.
De ses dents en ocre la montagne sourit,
A cet inconnu venu d’un lointain pays.
Partageant la poussière de ses longs voyages,
A la douce
coquetterie du paysage.
L’ocre blonde cache les pensées les plus sombres,
Et captive l’œil du peintre amoureux des ombres.
Quand le minéral s’anime tout feu, tout flamme,
Les cigales nous envoutent de tous leurs charmes.
Le Luberon nous joue enfin sa comédie,
Dans un décor d’ocre, l’aquarelle de vie.
De ses dents en ocre la Provence sourit,
A cet inconnu venu d’un lointain pays.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe vois maintenant cette ligne d'ocre brune
RépondreSupprimerEntre deux strates, discrètement tapie
Et je la déchiffre telles les runes
Dévoilées enfin par le soleil de midi
Jolis vers, qui ne peuvent compléter la trame de mon poème. Mais que j'apprécie en commentaire. Merci
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