Vérité
Vérité
Au sommet d’une colonne de cire blanche,
Vacille une timide et frêle flamme franche.
La lueur de vérité prête à s’évanouir ;
Au moindre souffle d’air, qu’on ne peut prévenir.
La vérité est une bulle de savon,
Flottant dans les airs au bon gré de la raison.
Raison d’état, vulgaire raison politique,
Souffle du pouvoir des monarques hypocrites.
La frêle plume que tu tiens entre tes doigts ;
Homme libre porte parole des sans voix,
Saigne dans la douleur, l’encre de l’innocence.
Le testament d’une humanité en souffrance.
Quand la bulle éclate et que la bougie frissonne,
La vérité est un crime qu’on emprisonne.
La cire blanche fond et la flamme s’éteint,
Nous plongeant dans un obscurantisme sans fin.
Bien trop de ces prélats poseurs de barbelés,
Prétendent détenir de l’univers la clef.
La tête en l’air, ils piétinent toute misère,
Se donnant bonne conscience par la prière.
La vérité est ce beau soleil matinal,
Pour qui roses et iris ouvrent leurs pétales.
La vérité est ce très lointain horizon,
Pour qui l’oiseau migrateur brave les saisons.
La vérité n’est pas une pensée humaine,
Qui se veut loi unique et toute souveraine.
D’une étoile allumes donc ta mèche de lin.
De ta plume écris, à l’encre bleue, ton destin.
A la barbe des savants de la dernière heure,
Prends l’envol magique d’un oiseau migrateur.
Ta vérité est une bulle de savon,
Reflétant le visage d’un petit garçon.
Un sourire radieux que souffle l’innocence.
Une joie qui rend crédible toute espérance.
Christian Castelli
Ed2 "Singe vert"
Au sommet d’une colonne de cire blanche,
Vacille une timide et frêle flamme franche.
La lueur de vérité prête à s’évanouir ;
Au moindre souffle d’air, qu’on ne peut prévenir.
La vérité est une bulle de savon,
Flottant dans les airs au bon gré de la raison.
Raison d’état, vulgaire raison politique,
Souffle du pouvoir des monarques hypocrites.
La frêle plume que tu tiens entre tes doigts ;
Homme libre porte parole des sans voix,
Saigne dans la douleur, l’encre de l’innocence.
Le testament d’une humanité en souffrance.
Quand la bulle éclate et que la bougie frissonne,
La vérité est un crime qu’on emprisonne.
La cire blanche fond et la flamme s’éteint,
Nous plongeant dans un obscurantisme sans fin.
Bien trop de ces prélats poseurs de barbelés,
Prétendent détenir de l’univers la clef.
La tête en l’air, ils piétinent toute misère,
Se donnant bonne conscience par la prière.
La vérité est ce beau soleil matinal,
Pour qui roses et iris ouvrent leurs pétales.
La vérité est ce très lointain horizon,
Pour qui l’oiseau migrateur brave les saisons.
La vérité n’est pas une pensée humaine,
Qui se veut loi unique et toute souveraine.
D’une étoile allumes donc ta mèche de lin.
De ta plume écris, à l’encre bleue, ton destin.
A la barbe des savants de la dernière heure,
Prends l’envol magique d’un oiseau migrateur.
Ta vérité est une bulle de savon,
Reflétant le visage d’un petit garçon.
Un sourire radieux que souffle l’innocence.
Une joie qui rend crédible toute espérance.
Christian Castelli
Ed2 "Singe vert"
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