Un poète à Paris

Un poète à Paris

Un drakkar, porté par un mystérieux nuage,
M’emmène traverser la poésie des âges.
C’elle qui s’écrit, se sculpte, se peint au Louvre.
Comme le barbare viking, je te découvre.

Paris tu dresse ta colonne ;
D’orgueil et de guerre à Vendôme.
Le chanteur des rues chante au ciel ;
Le sacré cœur, la tour Eiffel.

Entre passé et avenir,
Coule un fleuve de souvenir.
L’amour navigue en bateau mouche,
Le romantique croque en bouche.

L’Esméralda d’Hugo en cire,
Poupée robe rouge désir.
Champagne, deux tendres cœurs s’aiment.
En leurs yeux ruisselle la Seine.

Belles lucioles du passé,
Artificielles des musées.
Des lampions révolutionnaires,
Paris nuit et Paris lumière.

Place de l’étoile, rayonne,
Paris, les droits de tous les hommes.
Pour les affamés intrépides ;
Prise d’une bastille vide.

Marianne sans bonnet phrygien,
Joue sur du piano du Chopin.
Cantatrice de liberté,
Séductrice des royautés.

Après avoir fait du mime au Trocadéro,
Le clown rentre en gare à la station de métro.
Au Paris paradis de la Monna Lisa
Tous les artistes ne vont pas à l’Olympia.

Mais cette nuit au dessus de la tour Eiffel,
Une étoile s’éteint, tout là haut dans le ciel.

J’embarque sur mon drakkar pour l’imaginaire.
Repose aux cotés de la Fontaine et Molière ;
Chez le Père La Chaise, un poète inconnu.
Le clochard du métro, le poète des rues.

« Au revoir Paris ! »

Christian Castelli
Ed1 "SINGE VERT"

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