Sur le dos de mon âne...
Sur le dos de mon âne…
Sur le dos de mon âne gris,
Je charge un sac de jolis mots.
Pour le moulin à poésies,
Sur le chemin prés du ruisseau.
Un ruisseau de larmes d’enfant,
Et de mots orphelins de rimes.
Tout près d’un vieux moulin à vent,
Tristesse joue sa pantomime.
Les jolis mots sortis du sac,
Sont vite moulus en poèmes.
A la meule broyés en vrac,
Ce grain est sans blasphème.
Sur le dos de mon âne gris,
Je charge deux paniers de fleurs,
Pour le moulin à fantaisies,
Sur le chemin des tristes cœurs.
Les tristes cœurs des « mal aimés »,
Innocentes âmes battues ;
Pour cause d’amours desséchés,
Pour trahisons mises à nues.
Les fleurs broyées et distillées,
Par un alambic clandestin,
Sentent cet amour raffiné ;
Ce doux parfum des beaux matins.
Sur le dos de mon âne gris,
Je charge une malle d’histoires,
Pour le moulin de fin de vie
Sur le chemin du désespoir.
Le désespoir crépusculaire,
De ceux qui ont faim de jeunesse.
A l’heure de vaines prières,
Relues dans un livre de messe.
Les contes sortis de la malle,
Pour la meule du bon meunier,
Rassasient d’amour la fringale,
De ceux qui ne peuvent rêver.
Sur le dos de mon âne gris,
J’ai suivi bien des horizons.
Les moulins à vent de la vie,
Ont fait de moi un vagabond.
Vagabond de la blanche plume,
Voyageant à dos de baudet ;
Le jour, du soleil à la lune,
Dans un pays imaginé.
Christian Castelli
Ed1 "SINGE VERT"
Sur le dos de mon âne gris,
Je charge un sac de jolis mots.
Pour le moulin à poésies,
Sur le chemin prés du ruisseau.
Un ruisseau de larmes d’enfant,
Et de mots orphelins de rimes.
Tout près d’un vieux moulin à vent,
Tristesse joue sa pantomime.
Les jolis mots sortis du sac,
Sont vite moulus en poèmes.
A la meule broyés en vrac,
Ce grain est sans blasphème.
Sur le dos de mon âne gris,
Je charge deux paniers de fleurs,
Pour le moulin à fantaisies,
Sur le chemin des tristes cœurs.
Les tristes cœurs des « mal aimés »,
Innocentes âmes battues ;
Pour cause d’amours desséchés,
Pour trahisons mises à nues.
Les fleurs broyées et distillées,
Par un alambic clandestin,
Sentent cet amour raffiné ;
Ce doux parfum des beaux matins.
Sur le dos de mon âne gris,
Je charge une malle d’histoires,
Pour le moulin de fin de vie
Sur le chemin du désespoir.
Le désespoir crépusculaire,
De ceux qui ont faim de jeunesse.
A l’heure de vaines prières,
Relues dans un livre de messe.
Les contes sortis de la malle,
Pour la meule du bon meunier,
Rassasient d’amour la fringale,
De ceux qui ne peuvent rêver.
Sur le dos de mon âne gris,
J’ai suivi bien des horizons.
Les moulins à vent de la vie,
Ont fait de moi un vagabond.
Vagabond de la blanche plume,
Voyageant à dos de baudet ;
Le jour, du soleil à la lune,
Dans un pays imaginé.
Christian Castelli
Ed1 "SINGE VERT"
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