Mon jardin à la française poésie.
Mon jardin à la française poésie.
Un épouvantail richement empaillé,
Veillait jour et nuit sur un champ de blé.
Mais par un estival matin ensoleillé,
Notre porteur de frayeur fut effrayé.
Un cœur se mit à battre dans sa poitrine ;
Au passage d’une princesse vêtue de mousseline.
Se découvrant une voix, jusqu’alors en sourdine.
Il chanta comme un ténor son amour en comptine.
Enchantée, la demoiselle voulu s’approcher de l’empaillé.
Elle releva son jupon pour traverser le champ de blé.
Elle avait le sourire et le regard ensoleillés,
D’une altesse que personne ne pouvait effrayer.
« Monsieur le gardien de graminées, je ne peux vous aimer ;
Tant que tout volatile affamé, vous terrorisez.
Mon cœur libre reste à conquérir le temps que vous renonciez
A faire déguerpir tous ces oiseaux qui me font rêver. »
L’épouvantail invita avec insistance deux tourtereaux,
A établir leur nid sur son vieux chapeau.
Il promit de bons augures à un maître corbeau.
Il invita même, à un banquet champêtre une nuée d’étourneaux.
Le métayer du roi insensible à cette repentance,
Condamna l’homme de paille à une définitive sentence ;
Pour avoir fait preuve de coupables allégeances,
Envers ces gloutons qui prennent pour perchoir, la potence.
Dévasté l’estival champ du bonheur.
Son altesse garda un épouvantail dans son cœur.
Qui inspira à tout prétendant une grande frayeur.
Le royaume sans héritier restera sans seigneur.
Aujourd’hui une princesse en albâtre blanchi,
Règne sur un parterre de senteur et de couleur en harmonies.
Merle au bec jaune, sur son épaule siffle une mélodie,
Au cœur du jardin à la française poésie.
Christian Castelli
Ed1 "SINGE VERT"
Un épouvantail richement empaillé,
Veillait jour et nuit sur un champ de blé.
Mais par un estival matin ensoleillé,
Notre porteur de frayeur fut effrayé.
Un cœur se mit à battre dans sa poitrine ;
Au passage d’une princesse vêtue de mousseline.
Se découvrant une voix, jusqu’alors en sourdine.
Il chanta comme un ténor son amour en comptine.
Enchantée, la demoiselle voulu s’approcher de l’empaillé.
Elle releva son jupon pour traverser le champ de blé.
Elle avait le sourire et le regard ensoleillés,
D’une altesse que personne ne pouvait effrayer.
« Monsieur le gardien de graminées, je ne peux vous aimer ;
Tant que tout volatile affamé, vous terrorisez.
Mon cœur libre reste à conquérir le temps que vous renonciez
A faire déguerpir tous ces oiseaux qui me font rêver. »
L’épouvantail invita avec insistance deux tourtereaux,
A établir leur nid sur son vieux chapeau.
Il promit de bons augures à un maître corbeau.
Il invita même, à un banquet champêtre une nuée d’étourneaux.
Le métayer du roi insensible à cette repentance,
Condamna l’homme de paille à une définitive sentence ;
Pour avoir fait preuve de coupables allégeances,
Envers ces gloutons qui prennent pour perchoir, la potence.

Son altesse garda un épouvantail dans son cœur.
Qui inspira à tout prétendant une grande frayeur.
Le royaume sans héritier restera sans seigneur.
Aujourd’hui une princesse en albâtre blanchi,
Règne sur un parterre de senteur et de couleur en harmonies.
Merle au bec jaune, sur son épaule siffle une mélodie,
Au cœur du jardin à la française poésie.
Christian Castelli
Ed1 "SINGE VERT"
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