Mon chant de liberté

« Mon chant de liberté »

Cette poésie est un océan.
Les mots sont des vagues qui enchantent,
Ou bien une écume qui tourmente.
L’artiste c’est le vent,
Qui gonfle la toile d’une romance,
Ou bien la sombre voilure d’une souffrance.
Indifférente à l’artiste capricieux,
Une musicienne virtuose de piccolo,
Souffle à mes oreilles un chant d’oiseau.
Je l’écoute en fermant les yeux,
Pour voyager sur d’étranges montures,
Des chevaux bleus galopant dans l’azur.
Cette musique c’est l’innocence.
Elle ne reste pas, elle suit le temps.
Il faut la saisir avec les dents.
La musicienne c’est l’indépendance.
Pour certains elle joue toute nue.
Pour moi elle restera soigneusement vêtue.
Le piccolo est un instrument solitaire.
Sa mélodie se fait si rare.
Mais elle est si belle quand elle se pare.
Elle ne se joue qu’à la lumière.
Lorsqu’elle est majestueuse dans nos souvenirs,
Nul besoin d’une guerre pour la faire revenir.
Comme la fleur qui s’ouvre à la clarté,
Comme un chant d’oiseau et des chevaux bleus,
La liberté ne cavale pas dans tous les cieux.
Elle se chante intime, en aparté.
Pour voguer sur cette poésie, sur cet océan,
N’attendez pas l’artiste, ce coup de vent.
 Il souffle juste pour un temps,
 Et puis se tait à tout jamais.

Christian Castelli
Ed1 "SINGE VERT"

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