Le poulailler

Le poulailler

« La vie se fait des plus pénible »
En ces jours dans la basse-cour.
« Pourtant la scène est bien risible »,
Chante le dindon troubadour.

Chant du condamné qu’on embroche,
Toutes fins d’année pour des fêtes.
Même que la mort se rapproche,
La volaille a l’humeur poète.

Il glousse les prises de bec ;
Entre ces coqs bien emplumés.
Pour une poignée, ils caquètent
Ration de maïs et de blé.
La politique du gésier,
Amène une vive discorde.
Révolution de poulailler,
Pendant que Goupil affamé rode.

A se voler dans le plumage
Comme des rapaces sauvages.
Ils se mettent à disposition,
De Goupil le renard glouton.

Les ravages de toute guerre,
Emanent de notre manière ;
A toujours confier notre blé,
A de bien piètres emplumés.

A acquérir toute sagesse,
N’est pas une indélicatesse.
Car ainsi nous éviterons
Les crocs, la farce et le marmiton.

Christian castelli
Ed1 "SINGE VERT"

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