« Le chat et le poète »
« Le chat et le poète »
Par le manque chronique,
De la plus simple inspiration.
Par une absence optique,
Du plus parfait des horizons.
Un indigent poète,
Ne pouvait prendre son envol.
N’ayant rien dans la tête,
Ses pensées sont clouées au sol.
Dame lune est muette.
La nuit est dépourvue de rêve.
Et le soleil en fête,
Bourgeonne pour fleurir sans trêve.
Le grand réveil des champs,
Laisse muet le vieil artiste.
Et même le printemps,
Ne peut consoler son cœur triste.
Mais entre deux poubelles,
Nourries de civilisations.
Mais entre deux poubelles,
Vestiges de consommation.
C’est un chat de gouttière,
Qui lui parle sans dire un mot ;
En mimant des manières,
De pitre félin « Aristo ».
Il rappelle au poète,
La grande comédie humaine.
Dieu lui-même regrette
Qu’il existe un si grand problème.
Mais Dieu créa le chat ;
Bien évidement, avant l’homme.
La différence est là ;
Le félin est plus sage en somme.
Le chat adopte enfin,
Ce locataire d’un deux pièces.
Ce poète orphelin ;
Qui son inspirateur, engraisse.
La disette des cœurs,
Engendre l’union des espèces.
La disette des cœurs,
Donne au chat sa nouvelle adresse.
Un chat qui possède un poète,
Comme un homme de compagnie ;
Prend de vagabond, sa retraite,
Et voyage enfin de l’esprit.
Reste coquet et sans souillure,
Son pelage reste soyeux.
Laisse enfin les boîtes d’ordures,
Pour des repas plus savoureux.
Matou devient pacha,
Et néglige son troubadour.
Il ne l’inspire pas,
Et la famine se fait jour.
La poésie s’envole,
Loin des oreilles, loin des cœurs.
L’esprit devient frivole,
D’une société sans valeur.
Le poète mendie,
Pour nourrir son ami félin.
Il conte ses récits,
Aux piétons passants et urbains.
Tout poète en disgrâce,
Devient un homme de gouttière.
La gloire est une farce,
Dont la lueur reste éphémère.
Christian Castelli
Ed1 "SINGE VERT"
Par le manque chronique,
De la plus simple inspiration.
Par une absence optique,
Du plus parfait des horizons.
Un indigent poète,
Ne pouvait prendre son envol.
N’ayant rien dans la tête,
Ses pensées sont clouées au sol.
Dame lune est muette.
La nuit est dépourvue de rêve.
Et le soleil en fête,
Bourgeonne pour fleurir sans trêve.
Le grand réveil des champs,
Laisse muet le vieil artiste.
Et même le printemps,
Ne peut consoler son cœur triste.
Mais entre deux poubelles,
Nourries de civilisations.
Mais entre deux poubelles,
Vestiges de consommation.
C’est un chat de gouttière,
Qui lui parle sans dire un mot ;
En mimant des manières,
De pitre félin « Aristo ».
Il rappelle au poète,
La grande comédie humaine.
Dieu lui-même regrette
Qu’il existe un si grand problème.
Mais Dieu créa le chat ;
Bien évidement, avant l’homme.
La différence est là ;
Le félin est plus sage en somme.
Le chat adopte enfin,
Ce locataire d’un deux pièces.
Ce poète orphelin ;
Qui son inspirateur, engraisse.
La disette des cœurs,
Engendre l’union des espèces.
La disette des cœurs,
Donne au chat sa nouvelle adresse.
Un chat qui possède un poète,
Comme un homme de compagnie ;
Prend de vagabond, sa retraite,
Et voyage enfin de l’esprit.
Reste coquet et sans souillure,
Son pelage reste soyeux.
Laisse enfin les boîtes d’ordures,
Pour des repas plus savoureux.
Matou devient pacha,
Et néglige son troubadour.
Il ne l’inspire pas,
Et la famine se fait jour.
La poésie s’envole,
Loin des oreilles, loin des cœurs.
L’esprit devient frivole,

Le poète mendie,
Pour nourrir son ami félin.
Il conte ses récits,
Aux piétons passants et urbains.
Tout poète en disgrâce,
Devient un homme de gouttière.
La gloire est une farce,
Dont la lueur reste éphémère.
Christian Castelli
Ed1 "SINGE VERT"
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