La bourse…
La bourse…
Sur un trottoir gris et crasseux,
Traîne ça et là une bourse.
Vide malgré le cuir précieux.
Un piéton qu’un jour on détrousse.
Au tout hasard d’une rencontre,
Avec un malfrat citadin.
Sans sou le déshonneur affronte,
Celui qui sans argent n’a rien.
La bourse n’a plus de valeur.
C’est une vieille peau de vache,
Que la foule de « piétineurs »,
Eparpille lorsqu’elle marche.
Cette « oseille » n’a pas d’odeur,
Sa récolte donne la fièvre.
Semence aux graines de malheur.
Il perd sa sœur ; elle son frère.
Mais des sourires s’élargissent,
Lorsque votre bourse est garnie.
Et les visages s’épanouissent,
Lorsque les cordons se délient.
Billets verts et petites pièces.
Avec la poigne ou la douceur,
Seul le contenu intéresse
Votre banquier ou le voleur.
A qui appartient ce chagrin,
Ce bout de cuir, ce bout de rien ?
A l’anonyme qui existe,
Dans cette ville d’égoïstes.
Là où la vie poursuit sa course,
Selon l’embonpoint de la bourse .
Christian Castelli
Ed1 "SINGE VERT"
Sur un trottoir gris et crasseux,
Traîne ça et là une bourse.
Vide malgré le cuir précieux.
Un piéton qu’un jour on détrousse.
Au tout hasard d’une rencontre,
Avec un malfrat citadin.
Sans sou le déshonneur affronte,
Celui qui sans argent n’a rien.
La bourse n’a plus de valeur.
C’est une vieille peau de vache,
Que la foule de « piétineurs »,
Eparpille lorsqu’elle marche.
Cette « oseille » n’a pas d’odeur,
Sa récolte donne la fièvre.
Semence aux graines de malheur.
Il perd sa sœur ; elle son frère.
Mais des sourires s’élargissent,
Lorsque votre bourse est garnie.
Et les visages s’épanouissent,
Lorsque les cordons se délient.
Billets verts et petites pièces.
Avec la poigne ou la douceur,
Seul le contenu intéresse
Votre banquier ou le voleur.
A qui appartient ce chagrin,
Ce bout de cuir, ce bout de rien ?
A l’anonyme qui existe,
Dans cette ville d’égoïstes.
Là où la vie poursuit sa course,
Selon l’embonpoint de la bourse .
Christian Castelli
Ed1 "SINGE VERT"
Commentaires
Enregistrer un commentaire