Jean-Paul

Du trisomique, le sourire,
Nous, éblouit comme un soleil.
Que nous cachons pour prémunir,
Notre cœur de trop de merveilles.
Les nuages cachent les anges,
Honteux de se montrer à nous.
Cette sagesse qui dérange,
Notre bel orgueil, qui rend fou.
Dame pieuse qui nous sermonne.
Philosophe semble pensif.
Nobles monarques qui frissonnent,
Quand l’aigle devient fugitif.
Nous ne sommes pas très glorieux,
Quand le trisomique regarde,
La gêne qui cligne des yeux ;
Lorsque notre amour se dégrade.
Comment rayonner d’un sourire,
Quand le feu de l’âme est éteint.
Il devient prétentieux de vivre,
Pour ceux qui sont plus « grand » qu’un saint.
Ils regardent avec dédain,
Jean-Paul le jeune trisomique,
Venu du ciel des chérubins,
Pour offrir l’amour authentique.
Il sourit à ce monde étrange,
En quête de chaleur humaine.
Mais tout handicap nous dérange,
Par notre vision trop mondaine.
Les anges viendront cette nuit,
Chercher Jean-Paul, pour leur royaume.
Se méfiant de notre mépris.
Hommes indignes que nous sommes.
Christian Castelli
Ed2 "Singe vert"
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