Comment perdre la tête.
Comment perdre la tête.
Condamné pour irrévérence,
A une tête couronnée.
Méritant la pire sentence ;
« Ma tête sous le couperet »
Jugé ; par la tête éminente,
Coiffée de perruques poudrées.
La perdre cela ne m’enchante.
A ma caboche j’y tenais.
C’est l’heure ; le bourreau s’avance,
Mettant la sienne sous cagoule,
Taisant, sous le noir, sa conscience,
Il me tranche net, la citrouille.
Des ciboulots bien éduqués,
Hurlent le sourire fendu,
« Vive le roi sa majesté »
Au grand âge on ne compte plus.
Désolé de troubler la fête.
Mais je n’ai perdu que mon corps.
Par le verbe, je vous tiens tête.
Je raisonne et jacasse encore.
Le bourreau donne un coup de pied,
A cette caboche bavarde.
Plutôt que d’en faire un trophée.
Je termine ici ma ballade.
Au pied d’un comique en albâtre,
Que je suis ravi de connaître.
C’est l’humoriste « Jean Bellâtre »
Vous connaissez ? C’est une « grosse tête ».
Christian Castelli
Ed1 "SINGE VERT"
Condamné pour irrévérence,
A une tête couronnée.
Méritant la pire sentence ;
« Ma tête sous le couperet »
Jugé ; par la tête éminente,
Coiffée de perruques poudrées.
La perdre cela ne m’enchante.
A ma caboche j’y tenais.
C’est l’heure ; le bourreau s’avance,
Mettant la sienne sous cagoule,
Taisant, sous le noir, sa conscience,
Il me tranche net, la citrouille.
Des ciboulots bien éduqués,
Hurlent le sourire fendu,
« Vive le roi sa majesté »
Au grand âge on ne compte plus.
Désolé de troubler la fête.
Mais je n’ai perdu que mon corps.
Par le verbe, je vous tiens tête.
Je raisonne et jacasse encore.
Le bourreau donne un coup de pied,
A cette caboche bavarde.
Plutôt que d’en faire un trophée.
Je termine ici ma ballade.
Au pied d’un comique en albâtre,
Que je suis ravi de connaître.
C’est l’humoriste « Jean Bellâtre »
Vous connaissez ? C’est une « grosse tête ».
Christian Castelli
Ed1 "SINGE VERT"
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