Coccinelle
Coccinelle
Pour sapiens, je ne suis qu’insecte ;
Pour Hugo, la bête à bon dieu.
Seul, le poète me respecte ;
Car du rêve, j’ouvre les cieux.
Diamant rouge taché de noir,
Posé sur le doigt d’un enfant ;
Coléoptère de l’espoir,
Pour ceux qui aiment le vivant.
Épargnez-moi le pesticide,
Qui me décolle les élytres.
Qui rend vos pommes insipides
Et mes noirs oracles, sinistres.
Je m’envole enfin de ce doigt,
De cette question juvénile :
«On ne sait toujours pas pourquoi,
Notre planète n’est qu’une ile »
Papillon boude tout nectar,
Que sapiens paysan frelate.
Abeille des prés se fait rare.
Myriapode ne pose pate.
Mammouth tira sa révérence,
Quand coccinelle s’envolait.
Sapiens ploie sous son indigence,
Mes ailes se sont déployées.
En quête incessante d’air pur,
D’une mélodie aquatique,
D’un cristal reflétant l’azur,
D’un printemps de vie, idyllique.
Sapiens reste le doigt en l’air,
Pour toute question sans réponse.
Pour toute pluie mouillant la terre ;
Larme acide brule la ronce.
« Je dois vous quitter à présent ;
Le ciel m’appelle à son chevet.
Dieux et démons de tous les vents,
Ne sont pour vous, que des jouets. »
Pour sapiens, je ne suis qu’insecte ;
Pour Hugo, la bête à bon dieu.
Seul, le poète me respecte ;
Car du rêve, j’ouvre les cieux.
Christian Castelli
Ed2 "SINGE VERT"
Pour sapiens, je ne suis qu’insecte ;
Pour Hugo, la bête à bon dieu.
Seul, le poète me respecte ;
Car du rêve, j’ouvre les cieux.
Diamant rouge taché de noir,
Posé sur le doigt d’un enfant ;
Coléoptère de l’espoir,
Pour ceux qui aiment le vivant.
Épargnez-moi le pesticide,
Qui me décolle les élytres.
Qui rend vos pommes insipides
Et mes noirs oracles, sinistres.
Je m’envole enfin de ce doigt,
De cette question juvénile :
«On ne sait toujours pas pourquoi,
Notre planète n’est qu’une ile »
Papillon boude tout nectar,
Que sapiens paysan frelate.
Abeille des prés se fait rare.
Myriapode ne pose pate.
Mammouth tira sa révérence,
Quand coccinelle s’envolait.
Sapiens ploie sous son indigence,
Mes ailes se sont déployées.
En quête incessante d’air pur,
D’une mélodie aquatique,
D’un cristal reflétant l’azur,
D’un printemps de vie, idyllique.
Sapiens reste le doigt en l’air,
Pour toute question sans réponse.
Pour toute pluie mouillant la terre ;
Larme acide brule la ronce.
« Je dois vous quitter à présent ;
Le ciel m’appelle à son chevet.
Dieux et démons de tous les vents,
Ne sont pour vous, que des jouets. »
Pour sapiens, je ne suis qu’insecte ;
Pour Hugo, la bête à bon dieu.
Seul, le poète me respecte ;
Car du rêve, j’ouvre les cieux.
Christian Castelli
Ed2 "SINGE VERT"
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