Chimères

Chimères

Vague marée basse ; vague à lame de fond.
Soleil qui s’efface ; mouette tourne  en rond.
Vague marée haute ; mes chimères m’emportent.

Ciel, dans mon cœur, fait jour ; ciel a le regard bleu.
Une voix de velours, m’élève vers les cieux.
Ciel, dans mon cœur, fait nuit ; la muse me sourit.

L’éclat de son regard, fait le tour de mon cœur ;
Ronde céleste de danses et de douceur.
Ronde céleste ; dame lune a ses humeurs.

A tout innocent à la pensée galactique ;
Elle révèle son visage sympathique.
Changeant de quartier selon son cœur lunatique.

Mes chimères m’ont laissé entre deux cratères.
De cette solitude j’observe la terre.

Silence sans esprit ; silence suicidaire.
Manquant de toute vie, je manque surtout d’air.
Silence et misère ; poésie est sur Terre.

La muse arrogante ; la muse vaniteuse.
Utopie déchante ; l’hirondelle est heureuse.
La muse mortifiée, s’esquive en nébuleuse.

Je suis complètement nu, seul sur une plage ;
Où j’attends, dévêtu de toute impertinence,
L’hirondelle de retour de son long voyage ;
Pour me vêtir en poésie de circonstance.

Christian Castelli
Ed1 "SINGE VERT"

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