Cher Raymond

Cher Raymond

Un, deux, trois coup ; le rideau s’ouvre.
Le grand artiste est là, sur scène.
Grand sourire et grosse bedaine.
L’oreille entend et le cœur s’ouvre.

Il convie avec ses manières ;
A partir pour l’imaginaire.
Maître Devos si haut perché,
Siffle l’absurde vérité.

Jongleur de mots, jongleur d’étoiles.
Il est l’ange de bon augure,
Qui m’invite à une aventure.
Là où les mots sont des étoiles.

Il peint dans le vide l’image,
D’un chimérique paysage.
Donnant vie à des personnages.
Des esprits qui n’ont qu’un visage.

Le sien, sans aucun artifice ;
Bavard messager de son cœur.
Qui parle en geste et en couleur.
Clown de l’âme sans artifice.

« En l’an de disgrâce deux mille six ;
  Tu quittas le théâtre des Molières.
Je suis resté dans l’imaginaire.
Merci cher Raymond, maître Devos. »

Christian Castelli
Ed1 "SINGE VERT"

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