Automne
Automne
Pour ne plus embraser dans la mer, son reflet ;
La reine blanche des nuits d’ombres endiablées,
Se voile derrière un nuage effiloché.
L’océan déroule sa vague d’amertume ;
Alors qu’au loin se chante la vielle coutume,
Des arbres feuillus qui changent, leur vert costume.
Dame « Automne » débarque en mer et en forêt,
Poussée par le vent, artiste aux œuvres posthumes.
Foulant aux pieds les feuilles mortes,
Le musicien blanchit ses notes.
Pour la symphonie solennelle,
Congédiant la douce hirondelle.
Les vents, les pluies et le silence ;
S’asservissent en allégeance,
Au chef d’orchestre Dame « Automne » ;
Sourde aux caprices de tout homme.
Le peintre ivre de sa passion,
Courtise la belle saison.
Peignant de cuivre et de rubis,
La sage forêt, anoblie.
Le ciel courtisant éconduit
Lâche ses gros nuages gris,
En meute folle et prédatrice.
« Sagesse » évite tout caprice.
A tes pieds divine saison,
Le lièvre évite le renard.
Dans tes eaux divine saison,
La truite échappe au vil regard.
Dans tes feuilles noble saison,
Le merle noir cache son nid.
Dans ton regard belle saison,
Ma plume puise ses récits.
Mes automnes aux cheveux gris, se meurent l’hiver,
Laissant ainsi mon cœur se perdre en plein désert.
A l’automne de ma vie le vent les emporte,
Les chimères fugaces de mes amours mortes.
Pour ne plus flamboyer dans mes yeux son reflet,
La reine rouge des feuillages endiablés
Se voile du linceul d’une vie consumée.
L’océan déroule sa vague d’amertume ;
Alors qu’au loin se chante la vielle coutume,
Aux paroles écrites à titre posthume.
Christian Castelli
Ed1 "SINGE VERT"
Pour ne plus embraser dans la mer, son reflet ;
La reine blanche des nuits d’ombres endiablées,
Se voile derrière un nuage effiloché.
L’océan déroule sa vague d’amertume ;
Alors qu’au loin se chante la vielle coutume,
Des arbres feuillus qui changent, leur vert costume.
Dame « Automne » débarque en mer et en forêt,
Poussée par le vent, artiste aux œuvres posthumes.
Foulant aux pieds les feuilles mortes,
Le musicien blanchit ses notes.
Pour la symphonie solennelle,
Congédiant la douce hirondelle.
Les vents, les pluies et le silence ;
S’asservissent en allégeance,
Au chef d’orchestre Dame « Automne » ;
Sourde aux caprices de tout homme.
Le peintre ivre de sa passion,
Courtise la belle saison.
Peignant de cuivre et de rubis,
La sage forêt, anoblie.
Le ciel courtisant éconduit
Lâche ses gros nuages gris,
En meute folle et prédatrice.
« Sagesse » évite tout caprice.
A tes pieds divine saison,
Le lièvre évite le renard.
Dans tes eaux divine saison,
La truite échappe au vil regard.
Dans tes feuilles noble saison,
Le merle noir cache son nid.
Dans ton regard belle saison,
Ma plume puise ses récits.
Mes automnes aux cheveux gris, se meurent l’hiver,
Laissant ainsi mon cœur se perdre en plein désert.
A l’automne de ma vie le vent les emporte,
Les chimères fugaces de mes amours mortes.
Pour ne plus flamboyer dans mes yeux son reflet,
La reine rouge des feuillages endiablés
Se voile du linceul d’une vie consumée.
L’océan déroule sa vague d’amertume ;
Alors qu’au loin se chante la vielle coutume,
Aux paroles écrites à titre posthume.
Christian Castelli
Ed1 "SINGE VERT"
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