A la Saint Glinglin.

A la « saint Glinglin ».

Au temps des longues nuits, depuis la nuit des temps,
Un jeune séraphin, qu’on nome «  saint Glinglin »;
Dépourvu d’aile et à genoux supplie le vent,
De l’emmener voltiger avec saint Frusquin.

Le vent est trop espiègle pour écouter l’ange.
Eole, versatile, est d’humeur « courant d’air ».
Glinglin confie donc sa supplique à l’archange,
Qui ne décide rien sans l’accord de son père.

« Pour avoir prié Eole le dieu du vent,
Tu seras ailé quand la poule aura des dents. »
Un nouveau diable ; Dieu ne peut s’y laisser prendre.
L’intervention divine ne se fait attendre.

Alor que le serpent rampe dans la poussière,
Saint Glinglin est expédié non loin de la Terre.
Pilote d’un dirigeable gonflé d’hélium.
Ballon jaune survolant le monde des hommes

Depuis la genèse des temps,
Vole un gros ballon dans le ciel.
Le rêve bleu de nos enfants.
L’astre que Dieu nome « soleil ».
Qui brille pour des temps sans fin.
Et ce ; jusqu’à la saint Glinglin.

Christian Castelli
Ed1 "SINGE VERT"

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